Circuit «Monuments et Souks»

Il relie les principaux attraits touristiques, historiques, architecturaux et sociaux, et promet un voyage dans le temps et l’espace pour découvrir l’histoire et la culture locale.
Les pouvoirs publics sont intervenus pour valoriser le patrimoine de la médina. Plusieurs travaux de restaurations ont été menés sur de nombreux sites et monuments historiques (tannerie Sidi Moussa, foundouks El Berka, Chemmaine, Sbitriyine et Staouniyine, Dar Al Mouakkit, médersa Mesbahya, bibliothèque Quaraouyine, Dar Lazrak et pont Terrafine). D’autres sites sont en cours de réhabilitation (Maristane, horloge hydraulique). Sur le plan culturel, un Centre d’initiation à l’astronomie a été développé à Dar Al Mouakkit, le Musée des Arts et Métiers du bois au complexe Nejjarine, et les foundouks El Berka, Chemmainne, Sbitriyine et Staouniyine ont été reconvertis en espaces d’exposition et vente de produits artisanaux.
Des travaux de mise à niveau du circuit et de réhabilitation des auvents et devantures des commerces ont été entrepris pour améliorer l’attractivité des sites et pour une valorisation didactique qui permet une immersion culturelle en Médina.

Place Boujloud, historique

Point de départ de la plupart des circuits thématiques en Médina, elle a été pavée et aménagée. Cette place gagnerait ainsi à être développée en un cœur de vie animé, avec :
• un kiosque d’information et trois stands de vente de produits dérivés ;
• deux stands de restauration avec les spécialités locales ;
• des spectacles de rue (reconstitutions historiques, manifestations musicales…) ;
• des projections scéniques nocturnes et une mise en lumière des remparts.

Bab Boujloud, principale entrée de la Médina

Connue par ses céramiques bleues et vertes, elle exprime un grand savoir-faire architectural et artisanal. Son illumination la nuit tombée est prévue.

Répartiteur d’eau de Boujloud

Composante du système hydraulique complexe développé par les Almoravides au XIème siècle, perfectionné par les Mérinides aux XIIIème et XIVème siècles, le répartiteur diffusait l’eau ramenée de l’oued Fès. Un Centre d’interprétation y est prévu.

Tannerie Sidi Moussa

Dans le cœur historique de la Médina, cette tannerie datant de l’époque Idrisside, récemment restaurée, sera ouverte aux visites suivant un circuit d’interprétation interne.

Médersa Bouanania

C’est la plus grande de la Médina, bâtie au XIVème siècle par le Sultan mérinide Abou Inan en l’honneur de son épouse. A Fès, c’est la seule dotée d’un minaret et richement ornée de poèmes sculptés sur ses murs. Autrefois, les recettes de ses boutiques servaient à entretenir la médersa. Elle gagnerait en attractivité par sa valorisation: signalétique d’interprétation, audioguides, brochures, expositions d’objets anciens et animations…

Horloge hydraulique

Composante majeure du système hydraulique de la Médina, elle suscite l’intérêt des visiteurs. Sa réhabilitation est prévue; comme animation permanente, elle enrichira l’offre touristique du circuit.

Talâa Sghira

C’est l’une des principales artères de la Médina. Elle relie le centre à Bab Boujloud et abrite des commerces. Des travaux de mise à niveau urbaine contribuent à la réfection des auvents et devantures des boutiques, des voiries et du pavage, ainsi que l’adressage des ruelles attenantes.

Complexe Nejjarine

Restauré récemment, il comporte une auberge traditionnelle, une source d’eau avec une seqaya, le souk des artisans du bois ainsi que le foundouk Nejjarine où siège le Musée des arts et métiers du bois, avec des outils traditionnels et des pièces anciennes et contemporaines.

Souk Henna & Maristane

C’est l’un des plus vieux marchés de la Médina où se vendent depuis des siècles henné et plantes médicinales. Un atelier de tatouage au henné initie à cette grande tradition locale.
Sur la place du Souk s’élève le Maristane de Sidi Frej fondé au XIIIème siècle, il regroupait plusieurs spécialités médicales et les meilleurs médecins y enseignaient. Cette bâtisse atypique désaffectée sera réhabilitée et valorisée en un Centre d’interprétation de la médecine ancienne, avec exposition de tableaux, reconstitutions et objets liés à la médecine ancienne, restaurant de spécialité marocaine dans un cadre évoquant la médecine.

Mausolée Moulay Driss

Il abrite le tombeau d’Idriss II, fondateur du Maroc et de la dynastie Idrisside, il accueille de nombreux pèlerins. Le Mausolée, monument le plus riche en décors au Maroc, et son sanctuaire sont entièrement restaurés.

Foundouk El Berka

Bâti au XIIIème siècle, il a été restauré à l’identique dans le cadre du programme «Artisanat et Médina de Fès», et accueille désormais le Centre de créativité artisanale féminine.

Foundouks Chemmaine & Sbitriyine

Ces deux foundouks, datant du XIIIème et XIVème siècles, ont été rebâtis à l’identique dans le cadre du programme «Artisanat et Médina de Fès». L’ensemble abrite le Centre de culture et d’artisanat haut de gamme.

Médersa Cherratine

Construite en 1670 sous le premier Sultan alaouite, Moulay Rachid, son style et sa sobriété la distinguent. Sa valorisation touristique repose sur une signalétique d’interprétation, avec audioguides et brochures, exposition d’objets anciens et animations (ateliers de lecture et d’écriture).

Médersa Cherratine

Dar Al Mouakkit

La tour fut érigée sous le Sultan mérinide Abou Inan afin d’observer le ciel. La maison attenante abritait le Mouakkit chargé de fixer les horaires de prière. Récemment réhabilité, l’édifice est désormais un Centre d’initiation à l’astronomie, avec notamment une exposition d’instruments (astrolabe, cadran solaire, globe…).

Mosquée Quaraouyine

L’une des plus anciennes et des plus illustres du monde musulman, elle fut la première Université du Maroc à accueillir Ibn Khaldoun, Ibn Al Khatib, Averroès, Léon l’Africain… Son style illustre l’influence andalouse, notamment les baies et le dôme, avec les premiers décors floraux andalous au Maroc.

Mosquée Quaraouyine

Médersa Mesbahya

Construite en 1347, elle porte le nom d’Abou Mesbah, savant de la Grande Mosquée voisine, qui y enseigna. Spécialisée en sciences religieuses, son magnifique bassin de marbre andalou la distingue. Récemment réhabilitée, elle héberge des oulémas enseignant à l’Université Quaraouyine.

Foundouk Staouniyine

Reconstruit à l’identique dans le cadre du programme «Artisanat et Médina de Fès», puis converti en Centre d’innovation de l’artisanat du tissage, il doit son nom aux commerçants venant de la ville de Tétouan, ses principaux usagers.

Bibliothèque Quaraouyine

Fondée sous le règne du Sultan Abou Inane Al Marini, riche de 30 000 volumes et accessible au public, c’est un haut-lieu du patrimoine scientifique et culturel universel restauré grâce à une initiative gouvernementale.

Ancienne agence de Bank Al Maghreb

D’une belle architecture, elle est restaurée et convertie en Musée de la monnaie.

Dar Lazrak

Bâtiment exceptionnel du XVème siècle, de l’époque mérinide, ses qualités décoratives et artistiques en font une prestigieuse demeure historique, restaurée à l’identique.

Médersa Seffarine

Elle est la première de l’époque mérinide, construite en 1276 par le Sultan Abou Youssef Yaâcoub. Sobre, sa salle de prière décalée et son minaret distingué la caractérisent. Restaurée, elle héberge des étudiants de l’Université Quaraouyine.

Souk Aouadine

Ce souk historique réunit des artisans d’objets à base de bois, notamment les outils agricoles. Les auvents et devantures des magasins ainsi que les sols ont été réhabilités, dans le cadre les actions d’amélioration de l’environnement urbain de la Médina.

Pont Terrafine

C’est l’un des ponts historiques de la Médina, édifié par l’émir Zénète Dounas au XIème siècle. Ce bel ouvrage récemment restauré est le premier pont commercial au Maroc ; 25 magasins occupent ses deux versants.

Place R’Cif, l’une des principales places de la Médina

Elle dessert le quartier R’cif et ses activités artisanales. Réaménagée pour valoriser ses qualités architecturales, urbanistiques et environnementales, elle a gagné en attractivité touristique.

Circuit «Artisanat»

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Cet itinéraire vise à valoriser et préserver les savoir-faire, promouvoir le commerce et donc attirer des acheteurs. Il offre un gage d’authenticité et l’assurance d’achats porteurs de l’identité de la Médina.
Les pouvoirs publics ont réalisé plusieurs actions à ce niveau. Ce circuit bénéficie des mêmes actions que le précédent, notamment en termes d’accessibilité, mobilité et environnement urbain. Plusieurs sites et monuments historiques ont été restaurés (drazs, foundouks, médersas, Place Lalla Yedouna) ; d’autres sont en cours de réhabilitation (Maristane, cinqs souks et Kissariat Al Kifah). Un Centre d’information sur le patrimoine a été développé Place Lalla Yedouna. Le foundouk Staouniyine est converti en Centre d’innovation de l’artisanat du tissage. Pour améliorer l’attractivité du circuit et satisfaire les curieux de l’art de vivre en Médina, des composantes interactives et ludiques sont prévues dans plusieurs points d’arrêt.

Draz Derb Bensalem & Draz Rha Shems

Pour préserver les pratiques historiques de la Médina et valoriser les métiers artisanaux, les pouvoirs publics ont restauré ces lieux avec la mise en place d’un circuit d’interprétation dédié au tissage traditionnel.

Talaâ Kbira

C’est la plus grande artère commerçante de la Médina et le cœur battant de sa vie quotidienne. Âme du circuit de l’artisanat, elle a bénéficié d’une mise à niveau (dont la réfection des auvents et devantures des boutiques, celle des voiries…).

Foundouk Achich

Fondé au XVIème siècle, il recevait autrefois les commerçants avec leurs équidés. Récemment restauré à l’identique, il abrite une galerie d’exposition d’artisanat.

Foundouk Kaât Smen

Organisé sur deux niveaux autour d’un patio rectangulaire, il conserve partiellement ses commerces originels (beurre salé, miel, huile d’olive, viande séchée). Une galerie commerciale entoure le patio aux façades sobres.

Foundouk Kaât Smen

Organisé sur deux niveaux autour d’un patio rectangulaire, il conserve partiellement ses commerces originels (beurre salé, miel, huile d’olive, viande séchée). Une galerie commerciale entoure le patio aux façades sobres.

Foundouk Tazi

Ses façades intérieures sont nues hormis quelques arcs polylobés. Son utilisation a beaucoup évolué à travers l’histoire : aujourd’hui il abrite des artisans, notamment des fabricants de tam-tams, cordonniers, labchirs (artisans qui préparent le cuir des tam-tams).

Souk Aïn Allou

Cette rue marchande compte 65 boutiques. Jadis, des ventes aux enchères d’objets en cuir et en fer, notamment les vieux sabres, les étriers, etc, étaient organisées au niveau de ce Souk.

Souk El Bellagine

Allée rectiligne étroite bordée de petites boutiques, ce Souk était autrefois spécialisé dans les objets en bois, dont les serrures (qfal) et les patins que portaient jadis les Fassis en période de pluies (qbaqab). Certaines boutiques sont rénovées.

Souk El Bellagine

Sekkatine

Ici, femmes et hommes travaillent ensemble sur les selles de chevaux et accessoires d’apparat. Une mâallema (maître artisane) réalise l’ornementation, travail délicat de broderie, tandis que le mâallem (maître artisan) assemble les pièces de cuir.

Souk Attarine

Très réputé à Fès, il s’étire le long d’une large rue rectiligne depuis la médersa Attarine. Jadis, on y vendait des produits d’épicerie et de médecine, certains utilisés par les médecins du Maristane. Quelques boutiques ont conservé la même activité.

Médersa Attarine

Ornée de marbre, zellige et bois de cèdre, sa porte monumentale de bronze la distingue. Construite en 1325 sous le règne du Sultan Abou Saïd Othman, elle hébergeait à l’origine des étudiants de l’Université Quaraouyine.
Fruit du savoir-faire des artisans mérinides, elle gagnerait à être valorisée par une signalétique d’interprétation, une exposition d’objets d’époque et des animations.

Médersa Attarine

Place Lalla Yedouna

Ce vaste ensemble de bâtisses, autrefois au cœur de l’économie de la Médina, a été restauré dans le cadre du projet “Artisanat et Médina de Fès”. Un foundouk abrite le Centre «Fès Heritage Center», espace de sensibilisation à la valeur patrimoniale de la Médina, ainsi qu’à la sauvegarde de cette cité-musée.
Pour valoriser la Place et renouer avec sa fonction initiale sont proposés une galerie commerciale avec des enseignes nationales et internationales; des spectacles et animations de rue pour prolonger le temps de la promenade ; des restaurants et des «pop-up stores» pour une halte autour de mets locaux.

Kissariat Al Kifah & les cinqs souks

La kissariat est une vaste halle commerçante spécialisée en textile, soieries, babouches et accessoires d’artisanat. Elle est proche de cinq souks également dédiés aux textiles traditionnels, avec de petites cours agrémentées d’arbres ou de fontaines.

Rue Mechattine

On y découvre une activité artisanale atypique et rare : le travail de la corne. Un seul artisan y subsiste, il attendrit la matière première amoncelée à ses pieds et la façonne sous la flamme devant les visiteurs.

Circuit «Palais et Jardins Andalous»

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Surnommée « La cité des jardins», la Médina reflète l’importance des espaces verts intérieurs, publics ou privés, dans l’architecture andalouse. Ce circuit mobilise depuis longtemps les pouvoirs publics. Plusieurs sites et monuments ont été restaurés (tannerie Aïn Azliten, jardin Jnane Sbil),d’autres sont en chantier (Dar Pacha Tazi, Musée Batha). Un parking est réalisé au niveau de l’accès Aïn Azliten, avec la réfection de la voirie, le pavage du circuit, et la réhabilitation des auvents et devantures des commerces. Améliorer l’attractivité du circuit repose essentiellement sur la mise en valeur des architectures et composants artistiques et plusieurs points d’arrêt y sont proposés.

Jardin Jnane Sbil

Créé au XVIIIème siècle par le Sultan Moulay Abdallah, il compte plus de 3 000 espèces végétales, dont certaines très rares, réparties en jardins thématiques. Il est ouvert au public, réhabilité depuis 2006 par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement. Des expositions sur l’art ou les traditions enrichiront la visite, ainsi que l’aménagement de promenades autour d’œuvres d’art et de parcours. Des musiciens, plasticiens et troupes théâtrales se produisent dans ce jardin.

Musée Dar Batha

Ce palais hispano-arabe datant de la fin du XIXème siècle abrite une grande collection d’art et d’objets traditionnels. Les céramiques y sont exceptionnelles, avec des pièces du XIVème siècle à nos jours ; la plupart portent la fameuse couleur bleue caractéristique de la ville de Fès. Le jardin, de style andalou, est agrémenté d’orangers et chênes verts. La restauration du bâti, l’aménagement des abords et la valorisation des collections renforceront l’attractivité de ce musée.

Musée Dar Batha

Dar Pacha Tazi

Construit au début du XXème siècle, ce palais est spécifique par ses multiples pavillons et kiosques. De hautes personnalités du Royaume y ont résidé. Son jardin, en parcelles rectilignes aux garde-corps de bois et ferronnerie, ses multiples fontaines, vasques et bassins, ses arbres (orangers, pins d’Alep, palmiers dattiers, cyprès, lauriers) offrent une escapade rafraîchissante.

Dar Pacha Tazi

Centre International de Promotion de l’Artisanat

Cette belle demeure restaurée, d’une grande richesse décorative, accueille le Centre International de Promotion de l’Artisanat chargé de préserver les techniques artisanales et de former des artisans aux exigences contemporaines.

Palais El Mokri

En pleine Médina, il valorise la finesse du travail des ébénistes, maîtres zelligeurs et sculpteurs sur plâtre. Le Palais El Mokri forme des artisans aux arts traditionnels.

Ryad Mokri

Très vaste, cet édifice du début du XXème siècle s’organise autour d’un patio découvert, avec de grandes salles coiffées de splendides coupoles de bois sculpté et peint, des fontaines murales ornées de zellige et des vasques en marbre.

Dar Adiyel

Ancienne résidence du Gouverneur de Fès, cette bâtisse du XVIIIème siècle devint propriété de l’État au XIXème siècle. On peut visiter les appartements, l’écurie et le magasin des vivres. Le Conservatoire de la musique andalouse marocaine occupe ce luxueux palais restauré en 1993.

Palais Mnebhi

Bâti au début du XXème siècle, oeuvre de Mehdi Mnebhi, Ministre de la Défense du Sultan alaouite Moulay Abdelaziz, l’édifice a conservé sa splendeur, avec son grand patio couvert de zellige et deux fontaines, l’une en marbre au centre, l’autre murale en zellige. Il abrite un restaurant et accueille des séminaires et conférences.

Dar Ba Mohamed Chergui, ou Dar Al Amane

Ce ryad achevé au début du XXème siècle marie nature et géométrie. Il comporte de nombreuses annexes. Dar Lkbira se distingue par sa fontaine murale et ses trois grandes salles à coupoles autour d’un patio revêtu de marbre et zellige. Le jardin, d’une conception rare, entre trois somptueuses galeries, se subdivise autour de trois fontaines en marbre qui rendent l’ensemble spectaculaire.

Circuit «Connaissances et Savoir-faire»

Ce circuit relie la rive droite de la Médina, dite «Andalouse», aux innombrables mosquées et médersas, à la rive gauche, où se trouve la mosquée et l’université Al Quarouyine. Il souligne l’évolution de la Médina, centre spirituel devenu cœur d’activité par ses commerces et ses métiers.
Deux parkings sont en cours d’achèvement à Bab Guissa et Bin Lmdoun. La voirie du circuit ainsi que les auvents et devantures sur les artères commerciales sont déjà réhabilités. Plusieurs sites et monuments sont restaurés. Un Centre d’Information sur le Patrimoine a été aménagé dans un foundouk de la Place Lalla Yedouna ; les médersas Sehrij et Sbaiyine sont converties, l’une en Centre de la culture maroco-andalouse, et l’autre en Institut de lecture coranique. Des équipements d’interprétation des connaissances et savoir-faire permet à ce circuit de gagner en attractivité.

Bab Guissa

Elle ouvre la Médina de Fès sur son arrière-pays au Nord. La porte primitive doit son nom au prince Zénète Agissa au XIème siècle. Après l’extension de la ville, les Almohades créent une nouvelle porte, Bab Guissa, dont le nom est dérivé de l’ancienne Bab Agissa. Après réhabilitation, une illumination la valorisera la nuit.

Souk Al Achabine

Situé dans la rue reliant Bab Guissa au centre Quaraouyine, ce souk est dédié au patrimoine botanique riche et varié de la Région, commercialisé dans 40 boutiques.

Atelier de Brocart

Le dernier atelier de tissage du brocart de Fès montre la richesse et la complexité de ce savoir-faire. Ouvert aux visiteurs, on y découvre les matières premières, les équipements de tissage, l’histoire de ce savoir-faire et son évolution.

Zaouiyate Sidi Ahmed Tijani

Cette mosquée renferme le tombeau de l’un des grands saints de la ville, Sidi Ahmed Tijani, descendant du Prophète. Accueilli à Fès par le Sultan Moulay Sliman, il développa la Tariqa portant son nom – la Tijaniya – répandue ensuite au Maghreb et en Afrique sub-saharienne. Le somptueux Mausolée est vénéré par la population de Fès et très visité par les pèlerins sub-sahariens.

Tannerie Chouara

La plus grande des quatre tanneries traditionnelles encore actives en Médina présente de nombreuses fosses aux couleurs variées où les tanneurs s’affairent. On y traite le cuir de mouton, bœuf et chèvre, des élevages avoisinants.

Ateliers de broderie et de tissage

Le savoir-faire fassi du tissage s’exprime dans ces ateliers où l’on croise des artisans qui invitent à découvrir leurs boutiques riches en couleurs et broderies.

Pont Bine Lamdoun

Ce pont est l’un des six construits par l’émir Dounas au XIème siècle pour relier les deux rives, d’où son nom. Restauré au XIVème siècle, ses puissants arcs en briques pleines témoignent de l’habileté et de la maîtrise des maâlems de Fès.

Rue Seffah

Cette large rue marchande bordée de boutiques et d’anciens foundouks atteste de son importance commerciale depuis des siècles. Son nom évoque les épées ou les placages de bronze posés notamment sur les portes en bois.

Mosquée El Oued

Elevée sur les ruines d’une ancienne mosquée mérinide, nommée ainsi à cause du bras de l’oued Masmouda qui la traversait, un vaste patio agrémenté d’arbres fruitiers lui confère un charme particulier. Les vestiges de la médersa sont visibles.

Médersa Sehrij

Bâtie par le Sultan mérinide Abou Al Hassan en 1323, on admire son organisation spatiale, son architecture, ses riches compositions décoratives, ses motifs géométriques, floraux et épigraphiques, harmonisés aux frises et panneaux resplendissants sur le bois, le plâtre ou le zellige.

Médersa Sbaiyine

Son nom renvoie aux sept façons de réciter le Coran. Les galeries et chambres s’organisent autour de son patio central. Elle est aussi appelée Al Soghra (la petite) pour la distinguer de sa voisine, la médersa Al Kobra (la grande). Les deux furent bâties près de la Jamaâ Andalous par le Sultan mérinide Abou Al Hassan en 1323.

Mosquée Al Andalous

Edifiée au IXème siècle par une femme pieuse, Meryem, sœur de Fatima Al Fihria, fondatrice de la Jamaâ Quaraouyine, son nom évoque les andalous installés à Fès, qui contribuèrent à sa construction. Elle n’a cessé d’être agrandie et embellie par des ajouts de mobilier. Les Almohades la dotèrent au XIIème siècle d’une porte monumentale.

Mosquée Al Anouar, la mosquée des lumières

C’était celle d’Adouat Al Andalous, construite par Moulay Idriss, le fondateur de Fès. Elle fut aussi appelée Jamaâ Al Achiakh, en référence aux chefs des tribus locales alliés de Moulay Idriss, qui occupaient cette rive.

Circuit «Fès Jdid»

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L’itinéraire met en réseau les principaux sites et monuments de Fès Jdid, la ville blanche mérinide construite pour devenir la cité royale, dont il fait découvrir l’architecture et l’organisation. Plusieurs travaux sont prévus pour en améliorer l’attractivité. Les voiries et les principales places du circuit sont aménagées, deux monuments réhabilités, deux autres en réhabilitation. Des équipements d’interprétation amélioreront l’attractivité de ce circuit.

Portes du Palais Royal

C’est le principal monument de Fès Jdid, dont la construction a débuté au XIIIème siècle. Il borde la vaste Place des Alaouites, où l’on admire les majestueuses portes recouvertes de cuivre ciselé, œuvre majeure d’un artisan fassi réalisée en 1960.

Portes du Palais Royal

Cimetière

Bien ordonnancé, cerné de murs, il offre une vue panoramique particulière sur les collines environnantes. De grandes personnalités de Fès y furent enterrées au XXème siècle, ainsi que des artisans auteurs de mémorables chef d’œuvre.

Mellah

Quartier entouré d’une enceinte, on y pénètre par une porte monumentale en chicane, renforcée de deux tours. Sa rue principale, spacieuse et quasi-rectiligne, est traversée de ruelles étroites et sinueuses.

Mellah

Musée de la culture juive

Sa reconstruction en cours fait partie du programme de mise en valeur de la Médina de Fès.

Synagogue Ibn Danan

Ce monument construit au XVIIème siècle par la lignée des Rabbins Danan est essentiel dans l’histoire du judaïsme fassi. Pour sa beauté, ses richesses décoratives et sa longue histoire, le World Monument Watch l’a classée parmi les cent monuments au monde à sauvegarder. Une collaboration étroite entre le Ministère de la Culture et la communauté juive a permis sa restauration.

Synagogue Ibn Danan

Borj Sidi Bounafae

Héritage des Saâdiens, sa construction remonte au XVIème siècle. Ce Borj est connu pour ses canons en terrasse. Récemment restauré, il est proposé de le valoriser en Centre d’interprétation de l’histoire militaire du Maroc.

Bab Semmarine

Elle date de la fondation de Fès Jdid au XIIIème siècle. D’une architecture élégante, sa façade porte un arc en plein cintre, doublé d’un arc décoratif polylobé. Un bandeau, rempli d’entrelacs géométriques, l’entourait. Tout illustre la finesse du travail des maitres maâlems.

Bab Semmarine

Hri Boutouil

Ce monument en réhabilitation est proposé pour regrouper les métiers de la gastronomie et devenir la référence des spécialités culinaires fassies. Un espace sera dédié à la gastronomie locale et au savoir-faire culinaire, par l’exposition, la vente et l’initiation.

Synagogue Al Fassiyine

Cette synagogue, l’une des plus anciennes et des plus belles au Maroc, est un joyau architectural.

Borj Boutouil

C’est l’un des neufs bastions édifiés par le Sultan saâdien Ahmed Al Mansour au XVIème siècle pour renforcer l’enceinte mérinide de Fès Jdid. Il abrite un Centre socio-culturel. Ses hautes murailles en pisé, récemment restaurées, sont percées de larges ouvertures arquées pour les canons.

Souk Semmarine

Dans le cadre du programme de mise en valeur de la Médina, ce Souk est proposé pour abriter un Centre d’interprétation de la cavalerie (fabrication des outils et équipements) avec des dispositifs de mise en valeur des savoir-faire qui animaient ce souk.

Rue Fès Jdid

Qualifiée d’avenue par Léon l’Africain au XVIème siècle, spacieuse, droite et longue, elle traverse Fès Jdid. C’était le centre très animé des activités, avec ses souks, ses foundouks, ses Rahba Zraâ (lieux de vente du blé), les mosquées Al Hamra et Al Baïda, des fontaines ornées de zellige, ainsi que des hammams et des fours.

Jamaâ Al Hamra

Elle date du début du XIVème siècle. Son nom évoque l’Alhambra de Grenade. On admire son minaret de section carrée et ses façades couvertes de mosaïques polychromes en entrelacs. Le lanternon du minaret mérinide est caractérisé par son élancement et ses motifs décoratifs.

Place Moulay Hassan

Cernée de hautes murailles en pisé, cette place abritait les cérémonies officielles. Restaurée grâce au Fonds Arabe du Développement Economique et Social, elle accueille chaque année le Festival International des Musiques Sacrées du Monde.

Bab Sbaâ, ou Bab Dkaken

Contemporaine de la fondation de Fès Jdid, elle a subi des ajouts et réfections, notamment lors de la réalisation de la Place Moulay Hassan.

Dar Makina

D’abord manufacture d’armes, elle fut construite à la fin du XIXème siècle par le Sultan Moulay Hassan 1er. Il fit appel à des concepteurs italiens, ce qui expliquerait le style néo-classique européen de la porte monumentale. Le mur donnant sur la place, plus ancien, porte une canalisation en poterie du XIVème siècle.

Mausolée Abou Bakr Ibn Arabi

Le Mausolée du grand savant et saint andalou-marocain est doté d’une grande coupole couverte de tuiles vertes. Originaire de Séville, il fit un pèlerinage au Machreq où il rencontra les célèbres oulémas de l’époque. Revenu à Séville, il est nommé qadi, puis gagne le Maroc et anime les cénacles d’enseignants de Fès et Marrakech. Décédé vers 1158, il est enterré au cimetière qui porte son nom.

Bab Sagma

Son nom vient de Amina Sagma, femme pieuse enterrée ici en 1737, donc après l’époque mérinide. Elle fut rénovée par Moulay Hassan 1er qui la voulait symétrique. Sa façade porte une longue inscription cursive sur des carreaux de zellige.

Circuit «Murailles et Fortifications»

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Il inclut les murailles et les principales portes et fortifications de l’ancienne Médina. Il se parcourt en bus ou voiture. Trois parkings sont en cours de réalisation à Bab Jdid, Oued Zhoune et Bab Hamra. Une grande partie des murailles est restaurée et un Centre d’information installé à Bab Mahrouq.

Muraille du Palais Royal

Percée de portes monumentales, renforcée de borjs, elle illustre une technique constructive répandue au Maroc – la tabiya – où les matériaux (terre, chaux, pierre) sont travaillés dans un coffrage en bois. Elle marque le paysage urbain de Fès Jdid.

Bab Mahrouq, ou Bab Chariâa

Edifiée par le Calife almohade Al Nassir au début du XIIIème siècle, cette porte monumentale restaurée grâce au mécénat est coudée comme ses homologues almohades et couverte d’une coupole en briques pleines traditionnelles. Un Centre d’information sur le patrimoine y a été développé. L’entrée, pourvue d’un arc brisé, sans ornement, jouxte un borj carré cerné de merlons.

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Kasbah Chrarda et ses murailles

Elle accueille aujourd’hui un hôpital et des écoles. Rectangulaire, elle fut bâtie au XVIIème siècle par le fondateur de la dynastie alaouite, Moulay Rachid, pour abriter les tribus venues de l’Est qui l’avaient aidé à prendre Fès.

Borj Nord, ou Borj En Nur pour les Fassis

Ce bastion, distingué par son plan carré prolongé aux angles, coiffe une colline. Dû au Sultan saâdien Ahmed Al Mansour Addhabi, il est réaménagé en Musée dont les nombreuses galeries exposent une riche collection : canons, épées, lances, fusils, étendards…

Borj Nord, ou Borj En Nur pour les Fassis

Tombeaux mérinides

La colline Al Qolla fut choisie pour implanter une nécropole royale mérinide : de 1361 à 1398, les successeurs d’Abou El Hassan y ont été inhumés. Demeurent quelques vestiges. La vue sur Fès El Bali et la vallée du Sebou est féérique.

Borj Al Kawakib

Ce bastion de l’époque mérinide renforce le rempart almohade au Nord de la Médina.

Borj Sud

Bâti sur une colline par le Sultan Ahmed Al Mansour, l’édifice combine tours, murailles et pièces voûtées. Construit en pisé, briques pleines et moellons, sa solidité impressionne. Le site, qui offre un panorama magnifique sur la Médina et alentour.