Le cluster Ritournelle d’Oum Errabiaa à Khénifra

Long de 550 km, le deuxième fleuve marocain, prend sa source sur les hauteurs du Jbel Hayane, à 1 800 m d’altitude. Il se jette dans l’Océan à Azemmour et contribue au développement agricole des plaines de Tadla et des Doukkala. Huit barrages y sont bâtis, dont Bine El Ouidane près d’Azilal. L’oued El Abid est la pièce maîtresse de son bassin, réservoir hydraulique d’une partie du pays et clé de voûte du réseau hydro-électrique et d’irrigation.

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A 1 600 m d’altitude, il est alimenté par des sources naturelles et un petit affluent. Riche en poissons, avec sa verdure abondante en hiver et sa superbe rive gauche couverte de cèdres, sapins et chênes verts, ce lac (16 ha) est un site merveilleux pour profiter de la nature et de la pêche. Son niveau est rehaussé par une digue. Les eaux sont eutrophiques et riches en végétation aquatique.

C’est le plus grand Parc National du pays (200 000 ha), sillonné par les oueds Oum Errabiaa, Srou et Tizguit ; l’un des atouts majeurs de la destination. Il abrite une végétation très variée, notamment des cèdres, chênes et pins maritimes. Cette aire protégée recèle une richesse faunique remarquable avec un potentiel exceptionnel par la disponibilité de la nourriture et la proximité des habitats favorables. Son rôle écologique est majeur, comme principal château d’eau du pays et par ses écosystèmes d’importance mondiale, dont la cédraie de l’Atlas. Ces forêts alternent avec des espaces ouverts et des prairies humides, véritables pelouses au printemps, parfois semées de bouquets de genévriers, aubépines ou autres espèces arbustives.

Ce lac (62 ha) s’étend dans la grande cédraie d’Ajdir N’Izayane, à 1 474 m d’altitude, au sein du Parc National de Khénifra. Il est entouré de reliefs calcaires couverts d’une forêt où dominent cèdres et chênes : un cadre magnifique. Ses eaux riches en végétaux abritent des brochets, carpes, perches et gardons. Le canard et la poule d’eau abondent. L’endroit ravit les amateurs de randonnée et de nature. Enclavé, son environnement lui confère une couleur bleu-vert bien particulière.

Au cœur du Moyen Atlas, à 1 630 m d’altitude, ce lac est classé au patrimoine national. Au coeur d’une vaste dépression à fond plat, sa tranquillité permet de profiter de la nature dans son état le plus pur.

Au cœur de la vallée d’Arougou, en pleine forêt, près de Khénifra sur la route des sources de l’Oum Errabiaa, le site est un connu pour accueillir l’estivage de touristes nationaux.

D’une beauté sauvage, à 1 671 m d’altitude, ce lac peu accessible, alimenté par le ruissellement, est le lieu d’hivernage d’une quinzaine d’espèces d’oiseaux d’eau.

Réputé pour ses grandes truites, le lac N’Miaami, à 1 600 m d’altitude, est un lieu de pêche touristique exceptionnel. L’accès se fait depuis le plateau d’Ajdir en traversant les marais d’Adar Oujdir, puis par une piste sillonnant une belle forêt de cèdres.

Le pont sur l’Oum Errabiaa, dit «pont portugais», est toujours solide malgré les crues. Construit par des captifs portugais venus de Meknès, il favorise le commerce et la transhumance.

Valoriser cette voie améliore les accès aux points-relais de l’écosystème et contribue à renforcer son attractivité. L’accès au fabuleux lac Ouiouane, l’une des clés de l’identité touristique de la destination, en sera facilité.

Bâtie par le Sultan almoravide Ibn Tachfine au bord de l’Oum Errabiaa, la Kasbah a été restaurée par le Sultan alaouite Moulay Ismaïl en 1688, dans le cadre de la construction de l’axe stratégique Meknès-Marrakech passant par Azrou et Khénifra. Elle rappelle l’épopée de ce grand chef berbère, redoutable guerrier zayane.