Portes du Palais Royal

C’est le principal monument de Fès Jdid, dont la construction a débuté au XIIIème siècle. Il borde la vaste Place des Alaouites, où l’on admire les majestueuses portes recouvertes de cuivre ciselé, œuvre majeure d’un artisan fassi réalisée en 1960.

Cimetière

Bien ordonnancé, cerné de murs, il offre une vue panoramique particulière sur les collines environnantes. De grandes personnalités de Fès y furent enterrées au XXème siècle, ainsi que des artisans auteurs de mémorables chef d’œuvre.

Mellah

Quartier entouré d’une enceinte, on y pénètre par une porte monumentale en chicane, renforcée de deux tours. Sa rue principale, spacieuse et quasi-rectiligne, est traversée de ruelles étroites et sinueuses.

Musée de la culture juive

Sa reconstruction en cours fait partie du programme de mise en valeur de la Médina de Fès.

Synagogue Ibn Danan

Ce monument construit au XVIIème siècle par la lignée des Rabbins Danan est essentiel dans l’histoire du judaïsme fassi. Pour sa beauté, ses richesses décoratives et sa longue histoire, le World Monument Watch l’a classée parmi les cent monuments au monde à sauvegarder. Une collaboration étroite entre le Ministère de la Culture et la communauté juive a permis sa restauration.

Borj Sidi Bounafae

Héritage des Saâdiens, sa construction remonte au XVIème siècle. Ce Borj est connu pour ses canons en terrasse. Récemment restauré, il est proposé de le valoriser en Centre d’interprétation de l’histoire militaire du Maroc.

Bab Semmarine

Elle date de la fondation de Fès Jdid au XIIIème siècle. D’une architecture élégante, sa façade porte un arc en plein cintre, doublé d’un arc décoratif polylobé. Un bandeau, rempli d’entrelacs géométriques, l’entourait. Tout illustre la finesse du travail des maitres maâlems.

Hri Boutouil

Ce monument en réhabilitation est proposé pour regrouper les métiers de la gastronomie et devenir la référence des spécialités culinaires fassies. Un espace sera dédié à la gastronomie locale et au savoir-faire culinaire, par l’exposition, la vente et l’initiation.

Synagogue Al Fassiyine

Cette synagogue, l’une des plus anciennes et des plus belles au Maroc, est un joyau architectural.

Borj Boutouil

C’est l’un des neufs bastions édifiés par le Sultan saâdien Ahmed Al Mansour au XVIème siècle pour renforcer l’enceinte mérinide de Fès Jdid. Il abrite un Centre socio-culturel. Ses hautes murailles en pisé, récemment restaurées, sont percées de larges ouvertures arquées pour les canons.

Souk Semmarine

Dans le cadre du programme de mise en valeur de la Médina, ce Souk est proposé pour abriter un Centre d’interprétation de la cavalerie (fabrication des outils et équipements) avec des dispositifs de mise en valeur des savoir-faire qui animaient ce souk.

Rue Fès Jdid

Qualifiée d’avenue par Léon l’Africain au XVIème siècle, spacieuse, droite et longue, elle traverse Fès Jdid. C’était le centre très animé des activités, avec ses souks, ses foundouks, ses Rahba Zraâ (lieux de vente du blé), les mosquées Al Hamra et Al Baïda, des fontaines ornées de zellige, ainsi que des hammams et des fours.

Jamaâ Al Hamra

Elle date du début du XIVème siècle. Son nom évoque l’Alhambra de Grenade. On admire son minaret de section carrée et ses façades couvertes de mosaïques polychromes en entrelacs. Le lanternon du minaret mérinide est caractérisé par son élancement et ses motifs décoratifs.

Place Moulay Hassan

Cernée de hautes murailles en pisé, cette place abritait les cérémonies officielles. Restaurée grâce au Fonds Arabe du Développement Economique et Social, elle accueille chaque année le Festival International des Musiques Sacrées du Monde.

Bab Sbaâ, ou Bab Dkaken

Contemporaine de la fondation de Fès Jdid, elle a subi des ajouts et réfections, notamment lors de la réalisation de la Place Moulay Hassan.

Dar Makina

D’abord manufacture d’armes, elle fut construite à la fin du XIXème siècle par le Sultan Moulay Hassan 1er. Il fit appel à des concepteurs italiens, ce qui expliquerait le style néo-classique européen de la porte monumentale. Le mur donnant sur la place, plus ancien, porte une canalisation en poterie du XIVème siècle.

Mausolée Abou Bakr Ibn Arabi

Le Mausolée du grand savant et saint andalou-marocain est doté d’une grande coupole couverte de tuiles vertes. Originaire de Séville, il fit un pèlerinage au Machreq où il rencontra les célèbres oulémas de l’époque. Revenu à Séville, il est nommé qadi, puis gagne le Maroc et anime les cénacles d’enseignants de Fès et Marrakech. Décédé vers 1158, il est enterré au cimetière qui porte son nom.

Bab Sagma

Son nom vient de Amina Sagma, femme pieuse enterrée ici en 1737, donc après l’époque mérinide. Elle fut rénovée par Moulay Hassan 1er qui la voulait symétrique. Sa façade porte une longue inscription cursive sur des carreaux de zellige.