Bab Guissa

Elle ouvre la Médina de Fès sur son arrière-pays au Nord. La porte primitive doit son nom au prince Zénète Agissa au XIème siècle. Après l’extension de la ville, les Almohades créent une nouvelle porte, Bab Guissa, dont le nom est dérivé de l’ancienne Bab Agissa. Après réhabilitation, une illumination la valorisera la nuit.

Souk Al Achabine

Situé dans la rue reliant Bab Guissa au centre Quaraouyine, ce souk est dédié au patrimoine botanique riche et varié de la Région, commercialisé dans 40 boutiques.

Atelier de Brocart

Le dernier atelier de tissage du brocart de Fès montre la richesse et la complexité de ce savoir-faire. Ouvert aux visiteurs, on y découvre les matières premières, les équipements de tissage, l’histoire de ce savoir-faire et son évolution.

Zaouiyate Sidi Ahmed Tijani

Cette mosquée renferme le tombeau de l’un des grands saints de la ville, Sidi Ahmed Tijani, descendant du Prophète. Accueilli à Fès par le Sultan Moulay Sliman, il développa la Tariqa portant son nom – la Tijaniya – répandue ensuite au Maghreb et en Afrique sub-saharienne. Le somptueux Mausolée est vénéré par la population de Fès et très visité par les pèlerins sub-sahariens.

Tannerie Chouara

La plus grande des quatre tanneries traditionnelles encore actives en Médina présente de nombreuses fosses aux couleurs variées où les tanneurs s’affairent. On y traite le cuir de mouton, bœuf et chèvre, des élevages avoisinants.

Ateliers de broderie et de tissage

Le savoir-faire fassi du tissage s’exprime dans ces ateliers où l’on croise des artisans qui invitent à découvrir leurs boutiques riches en couleurs et broderies.

Pont Bine Lamdoun

Ce pont est l’un des six construits par l’émir Dounas au XIème siècle pour relier les deux rives, d’où son nom. Restauré au XIVème siècle, ses puissants arcs en briques pleines témoignent de l’habileté et de la maîtrise des maâlems de Fès.

Rue Seffah

Cette large rue marchande bordée de boutiques et d’anciens foundouks atteste de son importance commerciale depuis des siècles. Son nom évoque les épées ou les placages de bronze posés notamment sur les portes en bois.

Mosquée El Oued

Elevée sur les ruines d’une ancienne mosquée mérinide, nommée ainsi à cause du bras de l’oued Masmouda qui la traversait, un vaste patio agrémenté d’arbres fruitiers lui confère un charme particulier. Les vestiges de la médersa sont visibles.

Médersa Sehrij

Bâtie par le Sultan mérinide Abou Al Hassan en 1323, on admire son organisation spatiale, son architecture, ses riches compositions décoratives, ses motifs géométriques, floraux et épigraphiques, harmonisés aux frises et panneaux resplendissants sur le bois, le plâtre ou le zellige.

Médersa Sbaiyine

Son nom renvoie aux sept façons de réciter le Coran. Les galeries et chambres s’organisent autour de son patio central. Elle est aussi appelée Al Soghra (la petite) pour la distinguer de sa voisine, la médersa Al Kobra (la grande). Les deux furent bâties près de la Jamaâ Andalous par le Sultan mérinide Abou Al Hassan en 1323.

Mosquée Al Andalous

Edifiée au IXème siècle par une femme pieuse, Meryem, sœur de Fatima Al Fihria, fondatrice de la Jamaâ Quaraouyine, son nom évoque les andalous installés à Fès, qui contribuèrent à sa construction. Elle n’a cessé d’être agrandie et embellie par des ajouts de mobilier. Les Almohades la dotèrent au XIIème siècle d’une porte monumentale.

Mosquée Al Anouar, la mosquée des lumières

C’était celle d’Adouat Al Andalous, construite par Moulay Idriss, le fondateur de Fès. Elle fut aussi appelée Jamaâ Al Achiakh, en référence aux chefs des tribus locales alliés de Moulay Idriss, qui occupaient cette rive.